Près de 90 % des palettes récupérées sont remises sur le marché pour une nouvelle utilisation. En 10 ans, la quantité de palettes récupérées annuellement a été multipliée par 2. Ces dernières années, la réparation s’est développée largement à partir de sciages issus de palettes non réparables. Ainsi, par exemple, la palette EUR, ou issue d’un parc locatif, tourne, en moyenne, 28 fois sur une durée de vie de 8 ans, avec 3,5 rotations par an.
Les palettes non réparables en fin de vie sont transformées en broyat, avec 2 voies de valorisation principales à ce jour :
- La valorisation matière qui correspond à un recyclage du matériau bois devenant ainsi une matière première secondaire avec : les panneaux, les dés moulés pour palettes, le mulch décoratif …;
- La valorisation énergétique qui correspond à la combustion du bois avec récupération d’énergie. En France, il est à noter la spécificité de la mise en place d’une sortie de statut de déchets pour les bois de déchets d’emballages brûlés dans des chaufferies classées dans la rubrique 2910-A, classifiant le broyat de palettes comme une matière première classe A.
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